Complexité de la prospection

7 raisons pour tenter d’expliquer la complexité de la prospection d’entreprises…

 

Il apparaît clairement que quelles que soient les méthodes de prospection utilisées, les réseaux activés et les intervenants à l’œuvre, la prospection et l’implantation d’entreprises sont devenues des démarches complexes avec des résultats qui se font souvent attendre.

Sept raisons permettent d’apporter un début d’explication :

  • Le marché s’est quantitativement réduit. Plus clairement,  le volume global des entreprises a fortement diminué (hors chiffres concernant l’auto entrepreneuriat) réduisant de fait le volume des initiatives potentielles en matière d’implantation d’entreprises.
  • Le processus productif est devenu de plus en plus complexe à décrypter. Toute prospection est calée sur un échantillonnage. Qu’il soit précis (méthode STRATE) ou aléatoire, les combinaisons productives sont entremêlées et inter-imbriquées. Ceci à la fois dans la nature même de leur fonction mais aussi géographiquement. Il n’est pas rare de constater qu’un produit dit complexe nécessite une fabrication organisée ou structurée autour de multiples unités et  compétences. Comment décrypter dans ce caléidoscope organisationnel  le porteur de projet ? sa nature ? son contenu ?
  • Le point ci-dessus concernait des produits ou systèmes dits « complexes ». Pour des réalisations, produits ou prestations  plus conventionnelles, la marche en avant est souvent collective. Ceci au prétexte d’économies d’échelle. Ce processus visant à produire à plusieurs va réduire tout autant les velléités de chacun à s’engager dans des expansions nouvelles. Par conséquent l’implantation d’entreprises va à nouveau devenir plus complexe.
  • Bien évidemment les délocalisations sont passées par là. Chacun garde à l’esprit la vague massive de départs industriels en direction des pays à faible rémunération de main d’œuvre. Tous les secteurs ont été touchés. Aujourd’hui la tendance s’est ralentie, mais dans la stratégie productive et organisationnelle des groupes industriels, demeure systématiquement une ou plusieurs unités off shore permettant des pratiques tarifaires à bas-couts. L’implantation d’entreprises s’est encore complexifiée face à ce type de pratique.
  • La crise financière de l’automne 2008 a accentué le phénomène dit de « gel » des projets. Des expansions probables sont devenues progressivement possibles, puis ré-analysées, puis reconfigurées à la baisse et enfin le plus souvent reportées. Et quand certains projet on cependant pu voir le jour, ils l’ont été à minima
  • L’accroissement du chômage a rendu encore plus évidente l’implication des collectivités territoriales dans les démarches de préservation de l’emploi et de l’implantation d’entreprises. Ainsi, les actions de prospection se sont largement multipliées avec pour conséquence une concurrence effrénée des territoires, une sollicitation permanente des entreprises et un durcissement sévère du marché de l’implantation d’entreprises.
  • Enfin, le paysage économique a fondamentalement évolué dans sa nature avec l’émergence de nouveaux métiers, à la fois délicats à percevoir et dont les logiques stratégiques d’évolution sont complexes à décrypter. Ces compétences nouvelles sont nées du e-commerce, de la dématérialisation, de l’informatisation, des nouveaux positionnements de l’innovation et de l’ingénierie, des modèles industriels complexes. Les concrétisations sur le plan factuel et en particulier de l’implantation d’entreprises restent aléatoires car les modèles sont instables. Alors face au cocktail crise/fragilité et complexité des schémas d’évolution de l’entreprise, le développeur avance avec difficulté sur un environnement loin d’être consolidé et rendant l’implantation d’entreprises encore plus complexe.
 

7 raisons pour tenter d’expliquer la complexité de la prospection d’entreprises…

 

Il apparaît clairement que quelles que soient les méthodes de prospection utilisées, les réseaux activés et les intervenants à l’œuvre, la prospection et l’implantation d’entreprises sont devenues des démarches complexes avec des résultats qui se font souvent attendre.

Sept raisons permettent d’apporter un début d’explication :

Le marché s’est quantitativement réduit. Plus clairement, le volume global des entreprises a fortement diminué (hors chiffres concernant l’auto entrepreneuriat) réduisant de fait le volume des initiatives potentielles en matière d’implantation d’entreprises.

Le processus productif est devenu de plus en plus complexe à décrypter. Toute prospection est calée sur un échantillonnage. Qu’il soit précis (méthode STRATE) ou aléatoire, les combinaisons productives sont entremêlées et inter-imbriquées. Ceci à la fois dans la nature même de leur fonction mais aussi géographiquement. Il n’est pas rare de constater qu’un produit dit complexe nécessite une fabrication organisée ou structurée autour de multiples unités et compétences. Comment décrypter dans ce caléidoscope organisationnel le porteur de projet ? sa nature ? son contenu ?

Le point ci-dessus concernait des produits ou systèmes dits « complexes ». Pour des réalisations, produits ou prestations plus conventionnelles, la marche en avant est souvent collective. Ceci au prétexte d’économies d’échelle. Ce processus visant à produire à plusieurs va réduire tout autant les velléités de chacun à s’engager dans des expansions nouvelles. Par conséquent l’implantation d’entreprises va à nouveau devenir plus complexe.

Bien évidemment les délocalisations sont passées par là. Chacun garde à l’esprit la vague massive de départs industriels en direction des pays à faible rémunération de main d’œuvre. Tous les secteurs ont été touchés. Aujourd’hui la tendance s’est ralentie, mais dans la stratégie productive et organisationnelle des groupes industriels, demeure systématiquement une ou plusieurs unités off shore permettant des pratiques tarifaires à bas-couts. L’implantation d’entreprises s’est encore complexifiée face à ce type de pratique.

La crise financière de l’automne 2008 a accentué le phénomène dit de « gel » des projets. Des expansions probables sont devenues progressivement possibles, puis ré-analysées, puis reconfigurées à la baisse et enfin le plus souvent reportées. Et quand certains projet on cependant pu voir le jour, ils l’ont été à minima.

L’accroissement du chômage a rendu encore plus évidente l’implication des collectivités territoriales dans les démarches de préservation de l’emploi et de l’implantation d’entreprises. Ainsi, les actions de prospection se sont largement multipliées avec pour conséquence une concurrence effrénée des territoires, une sollicitation permanente des entreprises et un durcissement sévère du marché de l’implantation d’entreprises.

Enfin, le paysage économique a fondamentalement évolué dans sa nature avec l’émergence de nouveaux métiers, à la fois délicats à percevoir et dont les logiques stratégiques d’évolution sont complexes à décrypter. Ces compétences nouvelles sont nées du e-commerce, de la dématérialisation, de l’informatisation, des nouveaux positionnements de l’innovation et de l’ingénierie, des modèles industriels complexes. Les concrétisations sur le plan factuel et en particulier de l’implantation d’entreprises restent aléatoires car les modèles sont instables. Alors face au cocktail crise/fragilité et complexité des schémas d’évolution de l’entreprise, le développeur avance avec difficulté sur un environnement loin d’être consolidé et rendant l’implantation d’entreprises encore plus complexe.