(1er groupe des facteurs de localisation)
Naturellement, il s’agit certainement du groupe dont les éléments de contenu sont parmi les premiers abordés par le dirigeant.
Ainsi, et afin de faciliter l’analyse de ce dernier, les facteurs de localisation du premier groupe sont énumérés ci-après :
- la localisation dite « en lecture brute » sur une carte de France. Les facilités de connexion grâce aux dessertes routières et autoroutières. L’analyse des temps de parcours sur la base d’un point référant, souvent par rapport à la localisation initiale ou Paris. Et naturellement, par rapport à l’Europe et certaines de ses villes majeures.
- les dessertes ferroviaires, dans un premier temps la structuration du maillage des lignes TGV, puis le trafic passagers, l’analyse des fréquences, et les points de rebasculement et de reconnexion sur les espaces secondaires.
- dans des cas relativement limités, certains dossiers spécifiques exigeront l’analyse des réseaux ferrés de marchandises. Suivant cette même logique, la problématique des nœuds d’interconnexion (diffuseurs et échangeurs routiers, plateformes logistiques, transports combinés et interconnexions multimodales) pourra être examinée. Les liaisons fluviales et autres ports intérieurs peuvent aussi être recherchés.
- l’internationalisation des échanges reste bien sûr un élément fondamental où la présence d’un aéroport international sera souvent nécessaire.
- un dernier point quelque peu décalé des précédents concerne la notion du cadre de vie. Pour l’essentiel des collectivités, ce critère est mis en avant.
Il est cependant prudent de souligner que ce facteur relève de considérations purement personnelles au dirigeant. La lecture statistique met en évidence la prédominance des comportements privilégiant les espaces Ouest Atlantique, Grand Ouest, Languedoc Roussillon, Midi Pyrénées et Arc Méditerranée. Il convient sur cet aspect de ne pas établir de règle précise dès lors qu’il s’agit d’un point purement irrationnel lié au choix de vie.