Marché

(7ème groupe des facteurs de localisation)

 

STRATÉGIE

Dans une économie principalement tournée vers la demande, les logiques avales d’entreprises constituent l’élément déterminant des politiques d’implantation d’entreprises.

Deux éléments forts vont ainsi conduire les décideurs à suivre ces stratégies de localisation :

  • le marché proprement dit. Très simplement, il s’agit pour l’entreprise d’être proche de ses consommateurs, dans une logique d’optimisation des flux d’approvisionnement. Ceci sur le plan technique (livraisons), mais aussi économique (réduction des coûts).
  • la nature même des produits dont le poids, la fragilité, le volume ou les processus de mise en œuvre, imposent une proximité obligatoire des clients. Faute de quoi, l’essentiel de la valeur ajoutée de l’entreprise est engloutie par les coûts de transports et les risques intrinsèques à la livraison.

ZONES BÉNÉFICIAIRES

Malheureusement, ces processus de localisation vont à l’encontre des stratégies d’optimisation d’aménagement du territoire, dès lors que les principales zones concernées sont déjà les plus denses (grandes agglomérations urbaines, villes de premier rang, grands espaces touristiques).

On peut cependant voir émerger des raisonnements intéressants, visant à privilégier des points barycentriques qui vont alors permettre grâce à ces choix, de rayonner sur différentes sphères consommatrices.

TYPOLOGIE DES ENTREPRISES CONCERNÉES

La quasi intégralité des dossiers analysés, démontre que toutes les natures d’activités sont ici considérées, qu’il s’agisse des structures industrielles, des plateformes logistiques, des centres techniques et laboratoires de recherche, mais surtout des bureaux commerciaux et de représentation.

SYNTHÈSE
L’espace urbain s’auto-alimente par logique d’agglomération voire de saturation des besoins. La logique de marché constitue l’essentiel des schémas de mutation des entreprises, avec les risques souvent sous évalués de mesure des coûts (chèreté de l’immobilier), de l’instabilité de la main d’œuvre, de l’atrophie des flux (trafic saturé – voies de circulation réservées – seuils de pollution dépassés, etc.).