Créations d’entreprises et renouvellement du tissu économique

On parle beaucoup de fermetures d’usines, de plans sociaux et de liquidations. Il est alors logique de mesurer les créations d’entreprises et le volume des structures permettant une forme de régénération de notre économie.

En 2012, il s’est créé 550000 entreprises (hors activités agricoles)

En 2013, le même paramètre est mesuré à 538000 unités.

 

A noter que ces chiffres bruts intègrent à la fois les commerces, l’artisanat et naturellement l’industrie pour une infime partie. Cependant, ces chiffres seront loin de satisfaire les agences de développement et en particulier leur implication liée à l’implantation d’entreprises. Et ce pour les raisons suivantes :

  • Sur une base brute de 550000 entreprises créées annuellement, seulement à peine 1.5 % d’entre elles dépasseront le seuil des 10 personnes
  • De fait, les besoins immobiliers et fonciers seront extrêmement réduits
  • Et focalisés sur les aires urbaines les plus conséquentes.
  • Eu détriment des espaces ruraux, et reposant ainsi les préoccupations profondes de l’implantation d’entreprises en zones reculées
  • 0.2 % des créations brutes dépasseront les 50 salariés
  • Et 0 % seront considérées comme ETI. C’est-à-dire de plus de 250 collaborateurs.

 

Nous n’aborderons pas ici le volume des emplois crées, mais le simple chiffre des créations brutes d’entreprises, lequel démontre l’extrême faiblesse du format de nos entreprises.

 

L’action d’implantation d’entreprise est donc censée nous conduire vers la détection, l’accompagnement et l’installation de micro-structures. Ce point méritait d’être souligné.