A propos de l’image des collectivités locales, ne cédez pas aux réflexes classiques souvent construits sur l’image, élargissez vos champs d’investigation…
Le manager animé d’un projet est souvent influencé par des collectivités dont l’image est forte. A titre d’exemple, les seules évocations des noms de Sophia Antipolis, Toulouse ou Montpellier renvoient sans la moindre analyse à des représentations valorisantes et attirantes. C’est ce que l’on appelle l’image résiduelle des territoires. Celle-ci est souvent très efficace sur le plan marketing. Cependant, il est nécessaire d’élargir les spectres d’analyse. De nombreuses autres options peuvent s’ouvrir, certainement moins connues, moins communicantes. Il est nécessaire que le dirigeant d’entreprise tente d’élargir ces opportunités. Sans pour autant démultiplier les options de mise en concurrence, il doit – sur la base de ses impératifs – tenter de générer de nouveaux choix et dépasser les réflexes conventionnels. L’expérience démontre que sans se substituer au dirigeant, le fait même de lui apporter certaines informations sur des territoires cohérents pour son projet, s’avère souvent constituer un nouveau regard pour favoriser certaines rencontres et déclencher des partenariats initialement non envisagés.