Une zone d’activités constitue le support physique de l’implantation d’entreprises. C’est l’outil principal du développement économique, celui sur lequel les collectivités vont concrétiser leur action visant à créer et renforcer leur dynamique économique en accueillant de nouvelles entreprises.
Une ZA doit être assimilée à un véritable produit répondant à des codes précis, à savoir :
- ses caractéristiques
- son marché
- ses parts de marché
- son positionnement sur le marché
- sa valeur de différenciation
- sa stratégie d’expansion
- son prix
Elus et agences de développement doivent donc en permanence garder à l’esprit ces 7 axes de réflexion qui conditionnement toute la logique de succès ou d’échec de la commercialisation de leurs zones.
La démarche est complexifiée par la diversité des profils de sites. Ainsi les appellations sont multiplies et correspondent à tout autant de cibles. Les zones artisanales (ZA), les zones industrielles (ZI), les zones ou cités commerciales, aussi appelées zones d’activité commerciale (ZC ou ZAC), les zones ou parcs logistiques (stockage et distribution des produits), les parcs technologiques ou plus rarement les technopoles, les poles de services, les zones spécialisées ou typées, (activités industrielles spécifiques), les zones portuaires et aéroportuaires . Et naturellement les zones mixtes conventionnelles très répandues sur la plupart des communes.
Les collectivités françaises apportent sur le marché entre 24 000 et 32 000 zones d’activités. L’ensemble représente environ une surface globalisée d’environ 500 000 hectares. Soit 5 Milliards de m². Ces chiffres peuvent sembler irréels. Ils traduisent la réalité des faits et l’impérieuse nécessité de maitriser parfaitement son offre immobilière, son contenu et sa logique de commercialisation.